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  • Photo du rédacteurGuillaume de Brabandère

Étapes 7-8

Dernières heures sur le sol belge... Après un bon petit-déjeuner, Christiane m’accompagne jusqu’à l’office du tourisme de Couvin où je fais tamponner ma credential. C’est aussi là que j’aperçois les premieres coquilles Saint-Jacques. Vézelay est même déjà indiqué ! Ça fait toujours plaisir de voir que l’on est sur la bonne route 😉 Par la suite, je vois pas mal de coquilles sur les premiers kilomètres en quittant Couvin.

Peu après le village de Bruly, juste avant de passer la frontière, j’ai la chance de voir une dizaine de biches qui traversent la route à quelques mètres de moi. Le temps de dégainer mon appareil photo et elles sont déjà loin mais quel beau moment !!! C’est un peu comme si la faune belge voulait me souhaiter bonne route à sa manière. Je quitte le pays en passant devant un vieux poste de douanes comme dans les films.

Très vite, j’arrive à Rocroi, villa-étape du jour. Cette ville fortifiée à la structure si particulière est connue car c’est là que les Français ont arrêté l’invasion espagnole au 17ème siècle.

A Rocroi, la recherche d’un logement se révèle être un parcours du combattant jusqu’à ce que je rencontre Bernard. Ancien jacquaire, il a fait Compostelle en 2006 en parcourant exactement le même itinéraire que moi. Mais ce n’est pas tout, Bernard et son épouse, sont originaires de Binche. Pour une première nuit en France, voilà que je tombe sur des Belges. Tous les deux éducateurs dans un centre pour personnes moins valides, ils sont partis en France pour le boulot. Quel plaisir d’écouter Bernard me raconter ses aventures sur les chemins de Compostelle. Je suis touché par sa bienveillance et son sens de l’accueil. Il me propose un topoguide, m’aide pour mon itinéraire et m’offre une coquille Saint-Jacques à attacher sur mon sac à dos. Sur la façade de sa maison, on retrouve aussi l’emblème des chemins ainsi que le masque d’un gille de Binche; Bernard est un vrai de vrai.

Après un petit tour sur les remparts de la ville avec Bernard, il est temps de reprendre la route, direction l’Echelle. La 1re étape sur le sol français est assez courte. Le soir, Pierre et Thérèse ont la gentillesse de m’accueillir. Je suis assez curieux car Pierre élève des lapins et des pigeons pour des compétitions. Après un bon petit repas, je passe la nuit dans leur abri de jardin.



Portez-vous bien et à très vite !!




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