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  • Photo du rédacteurGuillaume de Brabandère

Étapes 59-60 - 1.500 km !!!

Cette journée débute par un tour à l’église de Saint-Sever. Autrefois, ce village abritait un important prieuré bénédictin. J’y trouve un texte inspirant à propos de l’état d’esprit du pèlerin. Je vous le partage car ce texte me parle beaucoup.

À nouveau sur le chemin, je m’arrête à midi dans une petite église à Audignon. Désormais j’ai parcouru plus de 1.500 km. Je peine à croire que j’ai déjà parcouru tout ce chemin uniquement grâce à la force de mes 2 jambes. Je me rends compte que la partie française touche tout doucement à sa fin et cela me fait un drôle d’effet.

Au cours de cette journée, je passe le plus clair de mon temps à traverser des champs de maïs. Fin d’après-midi, j’arrive à Hagetmau, une petite ville réputée pour ses infrastructures sportives. Le Tour de France y passe d’ailleurs cette année. Je loge au refuge municipal où je retrouve Pascal. A l’église, je trouve un magnifique vitrail qui représente Saint-Roch.

Le lendemain, je prends la direction d’Orthez, pour ce qui est déjà la 60e étape. Tout doucement on se rapproche des Pyrénées. On passe de collines en collines, la nature est très variée mais les chemins de plus en plus escarpés. Cela fait bizarre de voir des arbres exotiques au pied d’une chaîne de montagnes. Je traverse également des champs de tournesols.

Je quitte le département des Landes pour arriver dans les Pyrénée-Atlantiques, dernier département à parcourir avant d’arriver en Espagne. Après une petite pause à Sault-de-Navailles, je traverse une forêt avant d’arriver au village de Sallespisse. Les noms de certains villages m’étonneront toujours...

Malgré une météo un peu capricieuse, les derniers kilomètres avant d’arriver à Orthez sont magnifiques.

Après 29 km, j’arrive à Orthez où je suis tout de suite impressionné par une tour de défense, dit tour de Moncade. Je passe la nuit dans une vieille maison du XIIIe siècle, transformée en un accueil pèlerins, où je retrouve Pascal. Décidément on ne se quitte plus.

Portez-vous bien et à très vite !


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