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  • Photo du rédacteurGuillaume de Brabandère

Étapes 18-19

Après une attente interminable, je m’apprête à reprendre la route. Bien qu‘il s’agisse d’un second départ et que je sais donc à quoi m’attendre, je repasse par les mêmes angoisses et appréhensions que lors de mon premier départ. Quand on fait Compostelle, le plus dur c’est de se lancer ! Ensuite les jambes font le reste.


Le 9 mai, je rejoins Saint-Dizier. Après une bonne nuit passée chez ma tante Cécile, celle-ci me dépose à Saint-Dizier à l’endroit même où je m’étais arrêté. Nous sommes quelques semaines plus tard mais je retrouve la même météo, si pas pire... Cette étape de reprise sera assez courte: 18 km au programme. En effet, il me faut à nouveau habituer mon corps à ce type d’efforts.

Cette étape est marquée par mon passage en bordure du lac de Der, plus grand lac artificiel d’Europe. Pour un lac artificiel, je suis assez étonné par sa forme, avec ses nombreuses tentacules.

Le soir, je fais étape à Braucourt dans une famille. Pour cette étape de reprise, cela fait plaisir d‘avoir trouvé un logement facilement et de passer la soirée dans un cadre convivial en compagnie de Catherine, Stéphane et leurs 2 fils de 20 et 18 ans, Théo et Noé. J’en profite pour retrouver les bases du ping-pong en jouant avec les 2 fils avant de partager un bon repas avec toute la famille. Catherine est assez enthousiaste à l’idée d’accueillir un pèlerin de Compostelle, cela fait plaisir à voir.

Le lendemain, je commence par aller voir une jolie église au bord du lac. Il s’agit du dernier vestige des 3 villages qui ont été engloutis suite à la création de ce lac. A cette occasion, j’apprends que le rôle de cet immense lac est de réguler les crues de la Seine.

En quittant le lac, je traverse une forêt où j’aperçois un chevreuil, puis un deuxième et enfin un troisième. Décidément, il y a un monde fou dans cette forêt...


A midi, je fais une bonne pause dans le parc de l’abbatiale de Montier-en-Der. Très paisible comme endroit, on s’y sent bien. Bien que je sois tout à fait en-dehors des chemins de Saint-Jacques à cause de mon détour, je tombe sur une grosse coquille devant l’abbatiale. A croire que tous les chemins mènent à Compostelle... Voilà de quoi me remettre dans l’ambiance.

Je passerai la nuit à Épothémont ce jour-là. Une dame a gentiment accepté que je pose mon matelas dans la salle à manger de son gîte. Pas grand chose à me mettre sous la dent pour le dîner mais cet endroit me convient parfaitement.


Quel plaisir d’être à nouveau sur les chemins !!


Portez-vous bien et à très vite !

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