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  • Photo du rédacteurGuillaume de Brabandère

Étapes 17 et ??!!

Le lendemain, je recroise le maire et l’on discute un peu de ces nouvelles mesures. Interpellé par mon histoire, il souhaite prendre quelques photos de moi devant la mairie pour un article dans la Voix du Nord.

32 km, 29,5 km et aujourd’hui il me reste encore 31 km pour atteindre Saint-Dizier. Décidément les étapes sont intenses ces jours-ci. Je pars donc de bonne heure mais le cœur n’y est plus vraiment. Toute la journée je suis assez pensif quant à la suite à donner à mon chemin vers Compostelle.

Peu après 17h, j’arrive à Saint-Dizier où je me fais une joie de retrouver Cécile, ma marraine. Très vite, nous sommes amenés à discuter de la situation. Au départ, j’avais prévu d’y faire une pause de 2 jours pour découvrir leur nouveau petit nid à Chancenay, un petit village à côté de Saint-Dizier. Ayant emménagé en août dernier, ils se donnent 3 ans pour parvenir à vivre en auto-suffisance. Ils projettent également d’y ouvrir un gîte en adéquation avec les normes environnementales.


Cécile est adorable. Elle me dit que je peux rester aussi longtemps que je le souhaite, le temps de me reposer et de prendre la bonne décision pour la suite de mon périple vers Compostelle.


Continuer dans l’état actuel des choses, cela signifie risquer d’avoir des ennuis avec la gendarmerie, faire moins de rencontres (plus aucune ?) sur les chemins et des difficultés accrues pour trouver des hébergements.


Après avoir longuement cogité pendant quelques jours, je me dis que continuer dans ces conditions ne correspondrait plus à l’esprit des chemins de Compostelle. Pour ces raisons indépendantes de ma volonté, je décide de faire un pas de côté...

Une dizaine de jours après mon arrivée à Saint-Dizier, il est temps pour moi de retourner à la case départ après 17 étapes et 420 km... Je rentre au pays pour quelques semaines le temps que les restrictions soient levées en France.


Le retour en Belgique me laisse un goût amer mais c’est la seule solution réaliste... Je me dis qu’il faut savoir accepter de faire un pas en arrière pour mieux rebondir.


A nouveau, je tenais à vous remercier pour les nombreuses marques de soutien et d’encouragement. Cela me fait fort plaisir et me donne beaucoup de courage pour la suite ! En effet, aussitôt les restrictions levées, je reprendrai mon envol sur les chemins.

Malgré cette pause prolongée, l’atelier Saint-Joseph et les jeunes du village de Sapang ont plus que jamais besoin de votre soutien. Je me joins à eux pour vous remercier chaleureusement pour les nombreuses contributions reçues à ce jour.


Maraming salamat po ! À très vite sur les chemins et déjà une très joyeuse fête de Pâques à chacun d’entre vous 🐣


Guillaume

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