Le lendemain, on quitte Bergerac en longeant la Dordogne. La nature est toujours aussi charmante. Après une dizaine d’étapes au dénivelé assez important, c’est le dernier jour où l’on passe la barre des 400m avant le début des Pyrénées.
On arrive tout doucement en Gironde. On continue à traverser les cépages des grandes appellations de Bordeaux.
Après une grosse montée, nous arrivons à Saussignac où nous avons prévu de passer notre pause midi. Surprise en arrivant sur la place du village, je rencontre Jérôme et Énid, un couple de belges dont j’entendais parler depuis plusieurs jours. Partis de Schaerbeek, ils ont décidé de marcher jusqu’à Compostelle pour leur voyage de noces. Ils boivent un verre avec Phil et Isa, un couple de villageois qui nous invitent tous les quatre à venir manger à la maison. Phil vit en auto-suffisance depuis des années et nous explique tout ce qu’il a mis en place. On passe un excellent moment.
Après 32 km, je retrouve Clémence et Marie-Amandine le soir au refuge paroissial de Port-Sainte-Foy. Il s’agit de 2 amies belges qui viennent marcher quelques jours avec moi. Cela me fait très plaisir de les voir et par la même occasion, Clémence m’apporte mes bottines de retour de réparation.
Le lendemain, cette première journée de marche avec les filles débute avec un petit tour à l’église de Sainte-Foy-la-Grande. Ensuite nous continuons notre route au beau milieu des vignes où l’on croise plusieurs pancartes avec des citations célèbres sur le chemin; idéal pour que les filles se mettent tout de suite dans l’ambiance.
Pour cette première journée, les filles sont super motivées. Cela fait plaisir à voir ! Autre changement: on discute beaucoup en marchant donc on ne voit pas le temps passer. Cette journée s’achève à Pellegrue après 24km. C’est l’heure des séparations avec Pieter car il souhaite continuer à marcher.
A Pellegrue, on sonne à une maison pour remplir nos gourdes. On tombe sur une colocation de jeunes Portuguais qui nous proposent de boire une bière avec eux. La plupart ont un diplôme universitaire mais comme il n’y a pas de travail chez eux, ils viennent travailler dans les vignes en France. Je n’en reviens pas…
Après le village, on marche encore un peu et on décide de planter la tente au bord d’un vieux lavoir.
Portez-vous bien et à très vite !
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